Le village de Bois-d'Amont n'en finit pas de se dérouler sur la route internationale qui partant des Rousses, nous mène jusqu'au Brassus en Suisse. Quatre kilomètres de long, il fait parti des villages les plus longs en fontion du nombre d'habitants, environ 1500.
Son histoire est profondément liée à celle de la vallée de Joux. Comme ses voisines proches : Les Rousses et Le Brassus en Suisse, il est pratiquement certain qu'elle se trouve sur le chemin qui menait au VIème siècle de l'abbaye de Saint Claude à celui de Romainmôtier. Chemin rude et dangereux, traversant les forêts immenses du Noirmont et du Risoux et suivant le cours de la Bienne.
Ce sont les moines de Saint Claude qui vont être les initiateurs du défrichage de la vallée qui pendant longtemps ne sera qu'un lieu de patures d'été. L'hiver, la rudesse du climat ne permettait pas de rester avec les animaux et tout le monde redescendait dans les terres du bas-Jura.
C'est au XVIème siècle que grâce aux nouvelles méthodes de culture, la production de fourrage deviendra suffisante pour nourrir les bvins durant tout l'hiver et que les hommes commencèrent à construire et à rester dans la vallée.
Dès cette époque le village commence à se dérouler tout au long de la vallée, permettant de ce fait à chacun de posséder une langue de terre comprenant des bois, de la prairie et un bout de bord de rivière. Ce ne sera que plus tard que se construira le village par lui-même en habitations regroupées.
Tout de suite, une industrie du bois fait son apparition. Vu la longueur de l'hiver, vu les fôrets proches et la demande existante, chacun a commencé à fabriquer l'hiver toute une gamme d'objets en bois. Chaque maison comportait une zone habitation, une zone fenil et étable, enfin une partie ateliers de fabrication.
La production était variée : manches d'outils, tuteurs, boites à pharmacie pendant longtemps, suivie des boites à fromage en bois d'épicéa, cabinets d'horloges pour les fabricants de comtoises de la région, pièces mécaniques en bois pour les mécanismes d'horloges, tavaillons, menuiseries ou charpentes etc...
Cette industrie est restée florissante jusqu'à la deuxième moitié du XXème siècle. Aujourd'hui restent sur la commune une usine d'emballages, la dernière unité française de fabrication de skis de fond et quelques unités de fabrication artisanales.
Depuis quelques années, c'est le développement du tourisme qui deviens le secteur le plus productif de la commune. Le village, berceau du ski de fond, à mis ses atouts en commun avec la station des Rousses pour former le complexe actuel des 4 villages.
